LA PENSÉE ÉCONOMIQUE D'ISIDORE ISOU PEUT ÊTRE UNE CHANCE POUR LE MONDE
(Texte intégral de l'article donné par Jim Palette à La Revue des Ressources en mars 2011*)
Les présents évènements du monde arabe m’ont amené à laisser sur le réseau social Facebook cette phrase : « Lorsque les gens arrêteront de parler de la révolution des peuples pour préciser que ce sont des soulèvements de la jeunesse, on arrêtera d’être dans un vide de pensée. » J’avais notamment remarqué que l’une des unes de Libération titrait "Le Soulèvement", sans préciser de quelle sorte de soulèvement il s’agissait. Cette phrase a eu le bonheur d’être félicitée par Louise Desrenards qui m’a proposé d’écrire quelques mots à ce propos dans La Revue des Ressources, et Guy Darol ayant répondu aimablement à l’éventualité de cette publication dans le cadre de sa rubrique Cahier de musique, je le fais avec plaisir, en précisant que je ne suis en rien un spécialiste de l’économie politique et encore moins des questions qui pourraient être spécifiques du monde arabe, mais simplement quelqu’un qui décide qu’il lui semble éventuellement utile de faire partager des idées dont il a connaissance.
Lorsqu’en 1949 paraît le premier tome du Traité d’économie nucléaire, Le Soulèvement de la Jeunesse [2], d’Isidore Isou, aux Escaliers de Lausanne, deux grandes pensées se partagent la "science des besoins humains et des moyens de les satisfaire". La théorie libéraliste, qui croit premièrement à l’individu, l’agent économique libre, comme vecteur de progrès, et la théorie marxiste, qui voit dans les luttes du prolétariat le moteur de l’histoire. Quels que soient leurs antagonismes, et leurs intérêts le plus souvent divergents, ces pensées ont en commun de ne s’occuper que du circuit économique constitué, et de ses agents actifs. Le geste majeur du jeune économiste venu de Roumanie, rappelons qu’il n’a que vingt-quatre ans à la sortie de l’ouvrage, va être de découvrir qu’au-delà du circuit économique constitué existe une masse d’individus, représentée majoritairement par les jeunes, qu’aucune de ces théories ne prend en compte. Ces individus "bombardent" le circuit pour s’y faire une place. Ils sont les électrons par rapport au noyau, d’où, par analogie avec la physique nucléaire, le nom choisi pour la nouvelle théorie.
Ensuite, il va falloir mettre au jour les formes par lesquelles ces individus, définis comme "externes" se manifestent pour régulièrement modifier les équilibres de la sphère économique. C’est ce qu’Isou va s’attacher à faire, brillamment. En définissant deux types de créativité. La créativité pure d’abord, qui procède par des inventions culturelles ou techniques multiplicatrices de richesses, et la créativité dite détournée qui recourt aux révolutions, voire aux guerres pour atteindre ses buts.
Tout l’enjeu de la nouvelle théorie sera de réduire autant que possible les manifestations détournées, destructrices de richesses, au profit d’une sorte de généralisation de la créativité pure, la création ou l’invention prenant en charge seule la dynamique de l’histoire humaine.
Parmi les passages les plus passionnants, le chapitre intitulé Le Désir paradisiaque et l’externité, Isou écrit : « On ne comprendra jamais le sens profond de l’économie politique, si on ne saisit pas le but total de l’effort humain, non seulement de la peine effectuée dans le circuit, mais même des énergies dépensées dès la naissance pour évoluer, avant d’atteindre ou de se résigner dans la place acquise du marché. Le but total, représentant le sens profond de notre discipline, est la fin paradisiaque ou la joie intégrale et infinie de l’individu. Justement parce qu’elle n’a jamais saisi ce principe comme explication profonde de l’univers des échanges, et justement parce qu’elle s’est contentée des “plaisirs”, “récompenses” ou “goûts” résultant de la division du travail, de ses habitudes internes et de ses substitutions limitées, notre domaine n’a rien compris aux termes psychologiques qu’il employait et il n’a jamais pu embrasser la totalité des perceptions, associations et souhaits humains. Afin de définir ce besoin total et sa fin, qui est le maximum de plaisirs, j’aurais pu utiliser plusieurs noms comme aspiration, souhait, idéal, désir ; mais, étant donné que chacune de ces expressions peut se réduire à des recherches de biens fragmentaires et insuffisants de l’échange, j’ai pensé qu’il faut doter ces notions d’une majuscule, afin de faire saisir ce qu’elles ont de plus grand que le quotidien, de la généralité qu’elles embrassent, en les reliant, d’avance, explicitement, à la Joie intégrale et infinie, corporelle et spirituelle, au Paradis cosmique, où chacun de nous deviendra un Protée de bonheur immortel. »
Et c’est ainsi que le Désir et sa finalité paradisiaque intègrent pour la première fois la pensée de l’économie politique.
- Ce sont toutes ces phrases qui me sont revenues en mémoire à la lecture du Manifeste de la jeunesse de Gaza.
Parmi les solutions proposées, figurait, outre une réflexion sur le contenu de l’école et d’autres choses, l’idée d’un crédit de lancement pour les jeunes « afin », précisait Isou, « que la juxtaposition d’un circuit de jeunes à un circuit ancien se fasse avec infiniment plus de facilité qu’aujourd’hui ».
La pensée d’Isou économiste a été peu lue, et notamment ce Traité d’économie nucléaire dans son complet jamais, ou alors par quelques rares personnes, puisqu’aussi bien plusieurs de ses tomes publiés en édition ronéotypée dans les années 70 restent pour l’instant dans une cave, un grenier ou ailleurs, et n’ont pas été réédités. Malgré tout, il reste la possibilité de lire Les Manifestes du Soulèvement de la Jeunesse [ 1950-1966 ], parus chez Al Dante en 2004. Ou encore trouver sur le web Du Socialisme primitif au socialisme des créateurs (Scarabée & Compagnie, 1984). Les lecteurs intéressés de La Revue des Ressources peuvent également suivre avec attention l’excellent blog des Cahiers de l’Externité tenu par Sylvain Monségu, auteur récemment aux Éditions Acquaviva de l’ouvrage Le Soulèvement de la jeunesse expliqué aux retraités qui gouvernent ce monde, texte qui s’appuie sur les idées dont je viens de faire un tour très rapide.
Isou disait « Si la jeunesse ne se sauve pas, elle perdra le monde ! », il serait temps, c’est du moins mon avis, que les réflexions avancent sur tous ces points. J.P.
AFFICHAGE DE "YOUTH UPRISING" A DENVER
Un envoi de Frédéric Acquaviva
Le premier manifeste du Soulèvement de la Jeunesse d'Isou (1950), qui vient d'être édité en anglais sous forme d'affiche, dans les rues de Denver, entouré des affiches pour les boulots d'été.
POINT DE VUE
BERNARD GIRARD *
- Lettrisme XXIe siècle. - Bernard Girard, ton rôle de consultant en économie t’a-t-il donné l’occasion de rencontrer des lecteurs du Traité d’économie nucléaire1 d’Isidore Isou ?
- Bernard Girard. - Ma réponse sera malheureusement laconique : non.
- LXXI. - Je vais te poser la question autrement. As-tu eu l’occasion de rencontrer des économistes dont les pensées pouvaient s’approcher de la vision d’Isou, au moins sur certains points ?
- B.G. - Non, je n'ai pas rencontré d'économistes qui aient abordé la question sous cet angle, sans doute parce que les économistes s'intéressent plus au fonctionnement du marché qu'au changement social. C'est du coté des sociologues que l'on rencontre des thèses qui s'en rapprochent ou peuvent du moins entrer en résonance avec celles d'Isou. Je pense notamment aux travaux d'Howard Becker (Outsiders, Études de sociologie de la déviance, Métailié, Paris, 1985, éd. originale 1963) sur les musiciens de jazz et les misfits. Mais on pourrait également penser à ceux d'Alain Touraine (Le mouvement ouvrier, avec Michel Wieviorka et François Dubet, Fayard, 1984) sur les nouveaux mouvements sociaux (féministes, opposants à la guerre du Vietnam…) qui, comme ceux d'Isou, tentent d'identifier les forces de changement en dehors de l'opposition classique entre bourgeoisie et prolétariat. On pourrait également établir un lien, fragile mais pertinent, entre la pensée d'Isou et les actions militantes menées, au tout début des années 70, par Michel Foucault et quelques autres en direction des populations en marge du champ de l'économie : prisonniers, homosexuels, lumpen prolétariat… Dans les deux cas, il s'agit bien d'identifier une force de changement social en dehors du champ économique. Les lettristes n'ont à aucun moment été associés à ces luttes et Isou ne s'y serait probablement pas reconnu mais, cependant…
- LXXI. - Isou était certainement dans son œuvre... Lorsque aujourd’hui Terra Nova publie son rapport “L’Autonomie des jeunes au service de l’égalité”, qu’en penses-tu en relation avec les thèses d’Isou ?
- B.G. - Ce rapport apporte de l'eau à son moulin puisqu'il souligne les risques que représente pour les gens en place la multiplication de jeunes diplômés sans emploi, soit la définition même des externes dont parlait Isou : des jeunes ambitieux sûrs de leurs capacités et maintenus par les gens en place en dehors du circuit économique. Comme je le disais dans une précédente réponse, autant le nom d'Isou est méconnu chez les économistes autant ses analyses sont reprises, souvent sans doute de manière inconsciente par des chercheurs. Il est vrai que les données dont on dispose et l'actualité (je pense aux révoltes des jeunesses dans le monde arabe) confirment leur pertinence. On voit d'ailleurs que son concept d'externe était infiniment plus puissant que celui d'exclu, qu'on a beaucoup utilisé ces dernières années, en ce qu'il est plus général et permet d'englober des populations très différences, les jeunes, les chômeurs, les étudiants qui trainent dans les facs faute de pouvoir accéder au monde du travail. Ce qui me semblerait urgent serait contribuer à faire avancer ses analyses et concepts, de les travailler comme disent les philosophes tant en extension qu'en intension pour les faire vivre.
- LXXI. - Faire avancer ses concepts, les “travailler”... Quels sont les points sur lesquels toi tu travaillerais ?
- B.G. - D'une certaine manière, tous ceux qui s'inquiètent de l'émergence d'une jeunesse diplômée et sans emploi correspondant aux niveaux de diplômes obtenus se rapprochent de la réflexion d'Isou puisqu'il insistait effectivement sur la puissance révolutionnaire, la force de changement que représente cette jeunesse ambitieuse qui veut se faire une place dans la société quand toutes les places sont déjà prises. Si, comme je le disais un peu plus haut, le concept d'externe va au delà de la seule jeunesse pour englober tous ceux qui sont aux marges du champ économique, la jeunesse, cette jeunesse en est bien l'élément central, le noyau autour duquel les autres, tous ceux qui n'ont rien à perdre à un changement, s'agglutinent. Les révolutions que vit actuellement le monde arabe sont une illustration de ces thèses. A une nuance près : Isou avait retenu de Lénine (ou, plutôt, du monde artistique) l'idée d'une avant-garde qui éclaire la voie, qui tire les autres et leur indique le chemin. Or, on ne voit dans ce qui se passe dans le monde arabe aucune avant-garde à l'œuvre, aucun parti, aucun groupe qui pourrait se prétendre tel. Le mouvement s'est étendu par imitation, un peu comme cela s'était produit en Europe en 1848. On a le sentiment que les jeunes, tous ces diplômés dont nous parlons qui se promènent sur Facebook, qui regardent les télés satellitaires ont tout d'un coup découvert que les régimes qui les oppriment depuis des décennies, qui leur interdisent de réaliser leurs ambitions, de mener une vie digne n'étaient en réalité que des tigres en papier, extrêmement fragiles. Un coup de vent a suffi à renverser Ben Ali et guère plus pour chasser Moubarak. Je parlais un peu plus tôt de "travailler" le concept d'Isou, il y aurait là effectivement une réflexion à développer. L'économie nucléaire d'Isou est très individualiste, il s'intéresse aux acteurs individuels plus qu'aux mouvements, aux foules, à ce qui transforme des milliers d'individualités en un mouvement qui descend dans la rue pour renverser un dictateur. Il ne s'est guère penché sur ce que Sartre a étudié dans Critique de la Raison dialectique quand il s'interroge sur les relations humaines, sur le passage de l'individu au groupe. Or, le mystère dans ces révolutions est bien là : pourquoi les masses arabes se sont-elles réveillées maintenant alors que tout était en place pour qu'elles le fassent l'année dernière, il y a cinq ans, il y a dix ans ? Tout est parti en Tunisie d'un geste fou : un jeune homme victime de harcèlement de policiers qui veulent lui interdire de vendre ses fruits s'immole par le feu. Un jeune homme auquel tous les jeunes tunisiens pouvaient s'identifier. Tous se sont retrouvés en lui, ont éprouvé la même colère, ont voulu le faire savoir aux autres… Je ne crois pas qu'Isou se soit interrogé sur ces questions. Il en aurait eu l'occasion s'il avait réfléchi sur 1968. Il ne l'a pas fait.
- LXXI. - Je reviens au rapport de Terra Nova. L’idée d’un revenu universel de soutien à la vie étudiante, et l’allocation d’insertion pour les jeunes primo - demandeurs d’emploi, tout cela te semble-t-il aller dans le bon sens ?
- B.G. - Ce qui est surprenant est que ces idées ressemblent beaucoup à celles d'Isou mais aussi, ce que l'on sait moins, à un projet de Milton Friedman (The rôle of government in éducation, 1955). La littérature économique est naturellement riche d'arguments qui vont à l'encontre de cette idée. Le raisonnement le plus courant est simple : un revenu universel peut inciter à la paresse. En effet, pourquoi se donner la peine de travailler si l'on vous paie à ne rien faire ? L'idée d'Isou, à savoir donner non pas un revenu mais un capital était de ce point de vue plus astucieuse puisqu'il permettrait à ceux qui le souhaitent d'investir dans un projet innovant. Encore faudrait-il que ce pécule soit suffisant pour effectivement mettre en route une activité nouvelle. Il y a là, en tout cas, quelque chose à creuser. Et le fait que Terra Nova reprenne cette idée montre qu'elle progresse dans les esprits. Mais je crains que le diable ne soit en la matière dans les détails. Le projet d'Isou (donner à chacun un pécule identique dont il peut faire ce qu'il souhaite : investir dans des études, dans une activité économique ou dilapider) me parait tout à la fois le plus juste (tout le monde perçoit le même pécule) et le moins susceptible de dérives, mais je ne suis pas sûr que ce soit dans cette direction que s'orientent ceux qui réfléchissent à un revenu universel.
- LXXI. - Dans quelles directions s’orientent-ils ?
- B.G. - Je crains que les théoriciens du revenu universel ne penche plus vers un revenu régulier, une sorte de salaire sur le modèle du RSA ou du RMI qui ne sont pas sans qualités, qui peuvent aider à sortir de la difficulté, mais qui sont insuffisants pour financer un quelconque avenir. Ce qu'il y avait d'original chez Isou était justement cette idée de pécule, de capital de départ, de "seed" capital comme disent les investisseurs américains qui financent les start-up.
- LXXI. - En 1950, le crédit de lancement était l’une des propositions d’Isou. Essayons de considérer les autres : la réduction du nombre des années scolaires, l’élimination du baccalauréat, la diminution de l’impôt et le refus de la nationalisation des entreprises. Comment les considérer aujourd’hui, quand soixante et un ans ont passé ?
- B.G. - Ces solutions ne sont pas toutes de même nature. Je laisserai de coté le refus de la nationalisation des entreprises qu'il faudrait replacer dans le contexte de l'après-guerre et qui n'est plus aujourd'hui d'actualité et la diminution de l'impôt qui est devenue un thème courant. La disparition du baccalauréat et la réduction du nombre des années scolaires me paraissent plus intéressantes et toujours de nature à guider notre réflexion. Le baccalauréat des années quarante n'a évidemment pas grand chose à voir avec celui d'aujourd'hui, et il faudrait plutôt aujourd'hui parler de diplômes de l'enseignement supérieur. En proposant leur suppression et le raccourcissement des études universitaires, Isou allait contre le mouvement, continu ces cinquante dernières années, qui a conduit à leur allongement mais aussi probablement au développement de la frustration de générations qui ne trouvent pas d'emplois correspondant à ce que leur niveau de formation leur permettrait, en principe, d'espérer. Au delà de ce constat, devenu aujourd'hui banal, Isou a sans doute eu l'intuition de ce que des économistes commencent à aujourd'hui à documenter : à l'inverse de ce que l'on dit et croit en général, l'augmentation du nombre des années d'études n'est pas forcément générateur de croissance économique. Dans un rapport de 2006 (Regards sur l’éducation, p. 166), les économistes de l'OCDE notaient que "les analyses de régression de la croissance entre les pays partent généralement du principe que l’impact de l’éducation est linéaire et constant d’un pays à l’autre alors que, selon certaines études, cette hypothèse est dénuée de fondement. Plusieurs éléments confirment que ces effets sur la croissance diminuent au-delà d’une moyenne de 7,5 années d’études. Ce seuil est nettement inférieur au nombre moyen d’années d’études dans le cadre institutionnel qui s’établit à 11,8 années dans les pays de l’OCDE". On pourrait encore dire que ces analyses anticipent celles, toutes récentes, de sociologues comme Dubet ou Duru-Bellat (Les sociétés et leur école, emprise du diplôme et cohésion sociale, 2010) qui critiquent l'emprise trop forte de l'école Sa critique n'était évidemment de même nature puisque, là où les sociologues reprochent à l'emprise scolaire de maintenir les inégalités sociales, Isou y voyait surtout une manière, pour les gens en place, d'endormir, de brider l'invention et l'imagination, le pouvoir de création et de transformation de la jeunesse. Mais l'intuition est bien la même. On pourrait également, en s'appuyant sur Isou et sur ces travaux plus récents, entamer une critique de l'allongement sans fin des études qui permet de maintenir en dehors du marché du travail une jeunesse que le marché ne permet pas d'employer pleinement, normalement, d'où l'invention de tous ces statuts hybrides, étudiants qui travaillent, étudiants en alternance, en stage qui maintiennent une partie importante de la jeunesse dans un état d'adolescence prolongé qui ne satisfait personne.
Propos recueillis par
Jean-Pierre Gillard
1 Isidore Isou,Traité d’économie nucléaire, Tome I. Le Soulèvement de La Jeunesse : le problème du bicaténage et de l’externité (Aux Escaliers de Lausanne, 1949), Tome II. La Dynamique de la créativité pure et détournée (COCK, 1971), Tome III. La Solution du protégisme juventiste (CICK, 1971).
Supplément au Soulèvement de la Jeunesse (1944-1953), Tome I. Le Désir paradisiaque et l'externité. Ébauche d'une économie nucléaire (CICK, 1972), Tome II. Supplément de la créativité pure (CICK, 1972), Tome III. Supplément de la créativité détournée (G.-Ph Broutin, 1986). (Ouvrages de bibliophilie).
Disponible en librairie, Les manifestes du Soulèvement de la Jeunesse (1950-1966), postface de Roland Sabatier (Al Dante, 2004)
* Bernard Girard, docteur en philosophie, s’est spécialisé dans le domaine du management. Il tient depuis plusieurs années une chronique économique sur la radio Aligre FM. Lié quelque temps au mouvement lettriste dans les années 60, il a publié en 2010 Lettrisme – L’ultime avant-garde aux éditions Les Presses du Réel. Son site
En permanence, des articles sur les problématiques de la jeunesse sur le blog des Cahiers de l'Externité tenu par Syvain Monségu, auteur aux Éditions Acquaviva de Le soulèvement de la jeunesse expliqué aux retraités qui gouvernent ce monde. Lien
Commentaires
Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.